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  Résumé :
Au cours de la dernière décennie, on a observé un 
  remarquable changement dans l'approche diagnostique et thérapeutique de l'impuissance. 
  Récemment, la prostaglandine E1 (PGE1) a été utilisée dans deux buts 
  diagnostique et thérapeutique.
Dans cette étude prospective, la PG1 a été utilisée pour des 
raisons diagnostiques et thérapeutiques chez 39 hommes présentant un dysfonctionnement 
érectile et dont les femmes étaient suivies à la clinique d'infertilité. 
L'administration intracaverneuse de doses variées de PGE1 a permis d'obtenir des 
érections suffisantes pour des rapports sexuels dans 26 cas (61 %). 18 de ces 26 cas 
affectés d'infertilités primaires ou secondaires et ayant un désir d'enfant 
furent suivis durant 6 à 9 mois. Un total de sept grossesses fut enregistré.
Pour faire la part d'un facteur vasculaire dans la dysérection, une dose de 7,5 mg de 
PGE1 s'est avérée suffisante et inoffensive pour la première injection 
intracaverneuse. Des effets indésirables comme la douleur (modérée à 
sévère) après l'injection ont été décelés chez 
15 patients (30 %). Il n'y a eu aucun cas de priapisme avec cette dose (contrairement aux doses de 
20 mg de PGE1).