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  Résumé :
  
  Évaluer un programme de suivi dauteurs dagressions sexuelles 
  est difficile. Les patients doivent être suivis de nombreuses années. 
  Il est parfois difficile de les retrouver après que le temps a passé. 
  Cette étude propose ce travail.
  Anciennes études : après quun suivi de 5 ans sest 
  achevé, il a été poursuivi par un de 10 ans, puis finalement 
  de 17 ans, terminé en 1994. À chaque étude, le taux de 
  récidive augmentait lentement. À cinq ans, il était de 
  zéro, de 3,8 % à 10 ans et, à 17 ans, de 9 %. Maintenant, 
  une étude de suivi de 23 ans portant sur un nombre plus important de 
  personnes ayant commis des agressions sexuelles, suggère que le taux 
  de récidive est de 12,9 %. Cette étude a inclus 380 personnes, 
  avec des données collectées à partir du Bureau of Criminal 
  Apprehension (BCA) du Minnesota. Toutefois, les résultats ne sont pas 
  ceux que les auteurs avaient espérés, les questions collectées 
  sur le traitement peuvent conduire à des idées de nouvelles recherches 
  et peuvent avoir pour conséquence des discussions sérieuses sur 
  lutilisation adaptée des traitements. Le taux de récidive 
  dagression a augmenté de 9 % (étude de17 ans) à 12,9 
  % dans celle de 23 ans.
  
  Ce sont les auteurs dattentats aux murs qui récidivent le 
  plus ; 19,4 %, puis les pédophiles et éphèbophiles ; 14,6 
  % ; enfin, les auteurs dincestes, 8,9 %. Par contre, ceux qui sont complètement 
  traités ne récidivent pas à 87,2 %, alors que ceux qui 
  ont interrompu leur traitement ne récidivent pas non plus à 88,4 
  %. Les prochaines recherches nécessitent donc que les cliniciens éclaircissent 
  mieux qui a besoin de traitement et pour qui ils peuvent être efficaces.