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  Résumé :
  
  Savez-vous que plus de 4 millions de personnes en France sont concernées 
  par l’incontinence ? Beaucoup sont valides, mais d’autres ont une 
  hémiplégie par accident vasculaire cérébral (AVC), 
  un spina-bifida, une paraplégie traumatique, un traumatisme crânien, 
  une sclérose en plaque (SEP), un parkinson, une maladie neuro-musculaire… 
  Ne plus avoir de fuite pendant l’acte sexuel, ne plus avoir peur d’en 
  avoir est essentiel.
  De nombreuses astuces pratiques existent pour savoir comment faire l’amour 
  quand il existe une sonde urinaire à demeure chez l’homme ou chez 
  la femme, quand on réalise des autosondages, quand on doit se percuter 
  ou appuyer sur le bas ventre pour uriner, quand il existe une poche urinaire 
  collectrice sur l’abdomen ou une stomie continente à vidanger 6 
  fois par jour.
  Et si malgré les médicaments, la chirurgie, l’application 
  des conseils techniques et l’attention du partenaire, un risque de fuite 
  persiste encore, alors on peut encore proposer quelque chose.
  Pour dépasser cette souffrance qui blesse l’individu au plus profond 
  et qui détériore la relation du couple, un soutien psychothérapeutique 
  est associé à ces conseils. “Je redeviens comme un bébé”, 
  “Personne ne voudra plus de moi ainsi”, “J’ai tellement 
  honte de faire sous moi, que je ne peux plus rien faire au lit”…
  Indiquer aux patients ces quelques conseils pratiques et leur insuffler un peu 
  de force et de dynamisme au sein d’une psychothérapie courte, peut 
  être facilement accessible aux thérapeutes.